Le blog officiel de Stephane Henon

Télé-Loisirs : Comment Jean-Paul va-t-il réagir à la nouvelle histoire d'amour de Samia ?

Stéphane Henon : Forcément pas très bien. Samia, c'est l'amour de sa vie. Mais il va se rendre à l'évidence, même s'il pense qu'elle va revenir vers lui. Jean-Paul morfle tout le temps, les scénaristes ont envie de le faire souffrir !

Est-il jaloux ?

Oui, même s'il essaie de ne pas le montrer. Samia est la mère de sa fille : il fait en sorte que ça se passe bien.

Est-il possible d'imaginer une nouvelle relation pour lui aussi ?

J'espère ! J'aimerais qu'on imagine une nouvelle histoire. Mais ce serait bien de changer aussi, de revenir au registre de la comédie un peu légère, comme il y avait avant avec Jean-Paul et Jean-François. Le public a envie de retrouver Jean-Paul en train de se ridiculiser, revenir à ce personnage décalé d'anti-héros, ou alors de le revoir dans de grandes enquêtes. Il n'est plus tout à fait flic, il est amant et mari.

Les fans veulent-ils toujours que Samia et Jean-Paul se remettent ensemble ?

Oui, Samia et Boher, c'est mythique ! Les gens rêvent qu'ils se remettent ensemble. À mon avis, si la série dure et que nous aussi, Samia et Jean-Paul se remettront ensemble un jour.

Lucie, la fille de Jean-Paul, est désormais incarnée par une autre comédienne. Qu'avez-vous ressenti ?

C'est dur pour les jumelles qui l'incarnaient jusque là, mais c'est toujours compliqué de faire tourner des enfants. C'est drôle parce qu'avec Romane Libert [la nouvelle interprète de Lucie, ndlr], on se ressemble alors que les jumelles ressemblaient plus à Fabienne. Mais surtout, je connais son père, Franck Libert, depuis vingt-cinq ans. On a tourné ensemble et on était amis. C'est drôle de jouer le père de sa fille. On se voit car il l'emmène sur le tournage.

Plus belle la vie va bientôt fêter ses 15 ans. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Cela fait treize ans que je suis dans cette série. Ça a changé ma vie, personnelle et professionnelle, et la vie de beaucoup de gens. Ce rendez-vous journalier rend les gens heureux. Même quand je jouais le flic raciste, j'ai toujours eu de bons retours du public car le personnage ne se prenait pas au sérieux. Il y a un côté très français chez lui. Il est simple, ce n'est pas un héros, il possède une fragilité. Il me fait penser aux personnages d'avant, à la Ventura ou Gabin, dans le sens où il essaie d'être un bonhomme et, en même temps, il n'a pas peur de pleurer devant sa femme. C'est ce que je suis dans la vie aussi.

Quels sont vos projets en dehors de Plus belle la vie ?

Je suis en train de terminer un documentaire sur Michel La Rosa, qui a été animateur dans les années 1990, et j'essaie de monter un long-métrage. J'ai des envies de réalisation.